lundi 28 février 2005

No man's land

Sur la photo de gauche, on dirait qu'il y a le ciel qui avait faim et qui a croqué le bout de l'immeuble...

C'est une mode de démollir les immeubles on dirait... Ca rend encore plus tristes les quartiers ce vide, ce temps suspendu... On voit encore les papiers peints de chez les gens, on les imagine encore vivre là-dedans... Tels des fantômes...

Et puis, tous ces gens, ils vont où après ? Dans une barre qu'on fera tomber quelques mois plus tard ? Du provisoire, bien sûr. Mais c'est leur vie qui est sans arrêt provisoire. Demandez-leur de quoi ils vivent, ce qu'ils font dans la vie... "Je vis au jour le jour", voilà leur réponse...

Tisser du lien social, le mot est lancé. Alors on détruit ces guettos verticaux qui "dénaturent" le paysage urbain pour les construire à l'horizontale sous forme de pavillons coquets (tout est relatif, bien sûr), bien à l'écart de la ville...

Tisser du lien social... A l'écart de la ville... J'ai dû rater un détail, là...

Edit du 02/03/2005 :

Vision de la chose par mon Cher et Tendre, trop belle pour ne pas la partager avec vous

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