samedi 31 mars 2007

J'suis sympa, je partage

Pourquoi c'est toujours quand je suis en week-end que je tombe malade ?
Pour la peine, comme je suis généreuse, j'ai pris soin de faire la bise à tous mes collègues hier...

Hin hin hin !

jeudi 29 mars 2007

You better STOP

On n'était pas en décembre hier.
Mon tableau de bord avait pourtant des allures de sapin de Noël.
J'avais pris mon après-midi pour me reposer, je l'ai passé au garage, le teint livide, les yeux dans le vague.

Peugeot, pour que l'automobile soit toujours un plaisir qu'ils disaient...

samedi 24 mars 2007

Space Cat


Mon abruti de chat veut aller dans l'espace...
Le premier chationaute ou catsmonaute de l'Histoire...
Il s'entraîne dur pour pouvoir intégrer la N.A.S.A. d'ici quelques années...

It's raining mice

Après l'épisode "Tour Eiffel" de la semaine dernière, hier nous avons autorisé Zak à sécher une journée de maternelle pour nous accompagner à DisneyLand. Toutes les photos sont ici...

Le beau temps n'était pas au rendez-vous mais les embouteillages à l'entrée et à la sortie de Paris oui.

Ce fut malgré tout une bonne journée, où nous avons pu faire toutes les attractions prévues, vu qu'il n'y avait pas grand monde : le train de la mine (Big Thunder Mountain), Star Tour, Chérie j'ai rétréci le public, Buzz l'éclair Bataille Laser, ...




Avec toujours une préférence pour les 2 premiers. Nous n'avons pas pu faire le Space Mountain, Indiana Jones et le Rock 'n Roller Coaster® Starring Aerosmith avec Zak, on n'est pas des parents indignes non plus... Il faudra donc revenir une autre fois...

Nous avons découvert le système du FastPass, très chouette invention qui permet de ne pas faire 3 heures de queue à chaque attraction. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il suffit de venir retirer à l'avance des tickets prévus à cet effet et vous avez ensuite une tranche horaire pour revenir faire l'attraction. La file d'attente pour le FastPass est bien sûre raccourcie par rapport à la file normale.

Dommage qu'il faille subir encore la parade et se retrouver coincés d'un côté du parc alors qu'on s'apprêtait à faire les attractions de l'autre côté...

Enfin bref, le principal c'est que Zak soit réparti avec des étoiles plein les yeux (et un costume de Tigrou ouhouhouhouh !). Nous, on bouillonnait dans les embouteillages (de l'A4, du périph sud, puis de l'A13, grrrr !). Au lieu de mettre 1h45 pour rentrer, on a bien mis 3h00 !

I love Paris !

dimanche 18 mars 2007

Spider Web

Hier, comme il ne faisait pas très beau à Rouen mais pas assez mauvais pour rester enfermés et qu'on ne savait pas trop faire, Elmo a décidé sur un coup de tête d'aller voir la Tour Eiffel.
Pourquoi pas ? On habite à 1h20 de Paris et c'est vrai qu'on n'est jamais montés dedans. Enfin, moi si, lors d'un voyage avec mon école quand j'étais petite mais je n'en avais qu'un vague souvenir.

On a donc fait chauffer le Partner fraîchement révisé et direction Paris.

On est arrivés vers midi. On a garé la voiture à côté du Trocadéro comme d'habitude, c'est gratuit le week-end. Pratique, on est juste en face de la Tour Eiffel.

Zak est tombé raide dingue de la Tour, lui qui adore les cathédrales et les églises...

Il n'y avait pas beaucoup de monde à cette heure-là, nous avons donc décidé de monter jusqu'au 2ème étage par les escaliers puis de prendre l'ascenseur pour aller au sommet.

A l'heure où j'écris aujourd'hui, j'ai les mollets tout courbaturés par mon ascension (et descension ?) d'hier, mais ça en valait la peine.

J'ai adoré monter par les marches et m'immiscer petit à petit dans cette gigantesque toile d'araignée. On se sent vraiment tout petit.

La montée en ascenseur jusqu'au sommet est assez impressionnante, ça dure une éternité et pourtant l'ascenseur monte à une vitesse raisonnable. Ça fait tout bizarre au coeur et on voit le sol par les vitres qui s'éloigne petit à petit...

J'ai filmé un peu la descente pour vous donner une idée du truc :



Pour finir la journée, nous sommes allés en métro au Jardin d'Acclimatation. En route, il a fallu évacuer à la station Étoile car il y avait un colis suspect un un quai, ça a mis un peu de piquant dans notre périple...

Arrivés à bon port, nous avons découvert les beaux quartiers de Neuilly et le Bois de Boulogne.
L'entrée du parc n'est pas excessive parce qu'une fois à l'intérieur, tout est payant... C'est dommage, je n'ai pas trop compris pourquoi faire payer alors l'entrée du parc.
Zak, comme d'habitude, ne voulait pas jouer. C'est le seul enfant sur Terre qui n'aime pas jouer.

On a quand même passé une bonne journée et Zak a dormi dans la voiture pour le retour jusqu'à Rouen... Toutes les photos se trouvent ici et sur le blog à photos.

samedi 10 mars 2007

Futur paparazzi ?



Zak adore l'appareil photo que le Père Noël lui a rapporté cette année... Voici un échantillon des bouts de vie qu'il nous vole déjà avec...

mercredi 7 mars 2007

Insomnie psychanalytique

Ou "comment j'arrive pas à faire un peu de vide dans mon tiroir".

Impossible de m'endormir hier soir. Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé...
Il y avait plein de choses qui défilaient dans ma tête et qu'il faut que je couche aujourd'hui sur du "papier" pour exorciser un peu.

Ma vie s'est arrêtée le 19 août 2002.

J'étais enceinte de presque 9 mois. Au moment où le téléphone a sonné, j'ai eu comme un mauvais pressentiment. Je savais avant même que mon père l'annonce.

Ma mère était malade depuis très longtemps. Pour résumer disons que ses reins ne fonctionnaient plus et qu'elle était sous dialyse. Elle avait été greffée il y a quelques années mais le nouveau rein ne fonctionnait plus donc re-dialyse. Pour couronner le tout, en 2000, elle avait fait une hémorragie cérébrale et souffrait d'une hypersensibilité du côté gauche suite à sa paralysie. Sa vie était rythmée par les séances de dialyse, les cachets en nombre astronomique et les patches de morphine.

Autant dire que je souffrais de la voir souffrir et perdre la tête à petit feu.
Je m'étais préparée à tout ça. Mais pas si vite, pas maintenant. Pas avant que Zak arrive !

Le lundi 19 août 2002, ma mère est morte. Et une partie de moi avec elle.

J'ai empoisonné ma mère.

J'étais pleine de haine. J'en voulais à la Terre entière.
Aux médecins laxistes qui ont laissé s'envenimer les choses et qui la laissaient souffrir.
A mon père qui s'est mis en ménage avec la meilleure amie de ma mère, comme s'il lui appuyait sur la tête alors qu'elle était déjà en train de se noyer.
A tous ces gens qui étaient heureux.
A tous ces cons qui auraient dû partir avant elle.
A moi car je n'arrêtais pas de l'engueuler quand elle s'endormait avec sa clope. Je l'avais fait la veille encore.
Parce que c'est par moi que tout ça est arrivé. Ma mère est tombée malade quand elle était enceinte de moi. Toxémie gravidique. Voilà le nom du poison que je lui ai innoculé, petit bébé inofensif que j'étais.
Je l'ai assassinée lentement alors qu'elle allait me donner la vie. Elle est morte quand je portais la vie. La boucle est bouclée.

J'étais une maman vide, une maman meurtrière.

Une vie s'en va pour laisser la place à une autre.
Zak est arrivé 11 jours plus tard. Il n'est pas né dans les meilleures conditions, je vous l'accorde.
J'étais vide, j'errais comme si j'assistais impuissante à tout ça.
J'avais perdu tous mes repères, toute mon histoire, comme si on avait brûlé tous mes albums photos.
J'étais comment quand j'étais bébé ? Est-ce que j'étais aussi calme que Zak ? Personne pour répondre à mes questions...
Et puis ce bébé me faisait peur, il m'angoissait car je l'associais à la mort de ma mère.
Le jour de l'accouchement, il s'est étouffé dans son couffin. Je l'ai regardé tousser, sans bouger. Je n'avais plus de forces. J'étais vide, morte de l'intérieur. C'est ma voisine de chambre qui l'a aidé à respirer.
J'ai failli tuer mon fils également. Je n'avais pas beaucoup d'estime de moi-même à ce moment-là.
Je voulais mourir, que tout s'arrête, je souffrais trop.
Je ne me sentais pas maman car j'étais la petite fille qui vient de perdre sa maman.
On m'a mise ensuite dans une chambre seule. Quand j'avais des visites, je voulais que les gens s'en aillent. Quand j'étais enfin seule, j'étais terrifiée à l'idée de rester avec ce bébé qui ne pleurait jamais. Les nuits étaient interminables. J'entendais tous les bébés de l'étage qui hurlaient. Et Zak, lui, restait calme. Ça m'angoissait tout ce calme.

Je me suis réfugiée dans une vie virtuelle.

De retour à la maison, Elmo était présent les 3 premiers mois. C'est lui qui s'est occupé de Zak pendant toute cette période. Mon rôle se limitant à nourrir le bébé.
Et puis il est retourné travailler.
Je passais mes journées sur Internet à chercher sur les forums des réponses à toutes les questions que je me posais.
Je ne faisais pas le ménage et je laissais Zak dans son transat toute la journée.
Mère indigne, mauvaise femme.
Je regardais mon bébé et je culpabilisais de ne pas m'en occuper.
Elmo m'engueulait car je n'avais pas fait un minimum côté ménage.
Je me trouvais nulle, moche, inutile, incapable. C'est là que j'ai mis un mot sur mes maux : dépression.

Je suis allée voir une première psychiatre, avec Zak dans le porte-bébé. Je l'ai vue plusieurs fois. Je n'ai jamais eu de réponse à mes questions. Elle m'a fait comprendre que je devais venir sans Zak. Bizarrement, je ne voulais pas me séparer de lui. Et puis je ne pouvais pas car je l'allaitais encore et je n'avais personne pour me le garder. Je ne voulais pas arrêter l'allaitement car c'était le seul lien que j'avais avec Zak.
J'ai donc laissé tomber.

Quelques mois plus tard, nous avons déménagé. Zak devait avoir 9 mois. Ça allait mieux entre nous. J'apprenais tant bien que mal à devenir maman. J'ai finalement arrêté l'allaitement et avec Elmo on a décidé de faire un deuxième bébé pour conjurer le sort.
Malheureusement, j'ai fait une fausse-couche à un mois de grossesse qui s'est mal terminée car j'ai dû être hospitalisée deux fois.
Est-ce que ma punition pour avoir empoisonné ma mère c'est de ne porter que la mort désormais ?
Je me sentais de nouveau vide, meurtrie de l'intérieur. J'en voulais aux femmes enceintes qui faisaient si facilement des bébés.

J'ai enfin ouvert les yeux.

Je suis allée voir un nouveau psychiatre, cette fois-ci en acceptant d'être aidée par les médicaments. Je pleurais à chaque séance. J'étais assommée par le Pro*zac et un autre cachet dont j'ai oublié le nom.
Je m'endormais parfois en donnant à manger à Zak, et parfois je serrais tellement les dents que j'en avais mal dans la mâchoire et mes dents s'usaient.
Mais ça allait mieux. Je remontais petit à petit la pente. Avec mon médecin généraliste que je voyais presque tous les mois, on a tâtonné pour trouver les bons dosages des médicaments.

Quelques mois plus tard, j'étais en fin de droits Assédics. Il fallait que je trouve du boulot rapidement.

Un mois plus tard, je commençais mon boulot actuel. J'ai fait connaissance avec de nouvelles têtes, j'avais un but dans ma vie. J'ai arrêté petit à petit mon traitement, en accord avec mon médecin. C'est à ce moment que je me suis enfin sentie mère. Zak avait presque 2 ans.
2 ans où je nageais sous l'eau, en buvant la tasse de temps en temps.

J'ai fabriqué un enfant sauvage.

Dans toute cette histoire, Zak n'est pas ressorti sans séquelles. Je sais aujourd'hui qu'il a beaucoup souffert de ce manque affectif et que ça l'a gêné dans son développement.
Pendant longtemps, il ne parlait pas et s'exprimait par la violence. J'ai même cru pendant un moment qu'il était autiste. Nous avons fait tous les examens pour écarter cette possibilité. Verdict : Zak ne souffrait que d'un retard de langage et de troubles du comportements. Il a été suivi pendant presque un an par une psychomotricienne et une pédopsychiatre.
Je m'en veux encore aujourd'hui d'être la cause de tous ses problèmes. A cause de moi, il a mal démarré dans la vie.
Heureusement pour lui, aujourd'hui tout va mieux, il rattrape bien son retard au niveau du langage et, du coup, n'a plus recours à la violence pour s'exprimer.

Épilogue

Après un incendie dans une forêt, il y a toujours des tiges bien vertes qui sortent des cendres.
C'est un peu ce qui se passe en moi à présent.
Voilà presque 5 ans que je vis avec mes démons, toutes ces pensées négatives. J'ai appris à vivre avec ça.

Et puis un jour, je me déciderai de nouveau à faire ce deuxième enfant. Avec la peur toujours de le perdre, ou de perdre en contrepartie quelqu'un d'autre qui m'est cher. Je sais que c'est absurde de penser ça mais je ne peux pas m'empêcher d'associer la naissance avec la mort, depuis le 19 août 2002.

lundi 5 mars 2007

Balançoire, 3ème Dan

La Famille Doucœur, c'est la famille du bonheur

Pour faire plaisir à Elmo qui en a marre d'être en tête du blog avec cette foutue St Valentin, je me décide enfin à vous pondre une petite note...

Donc, je suis en vacances. Youpi tralala, ça fait du bien, surtout après la semaine de folie que je viens de vivre au boulot.

Aujourd'hui, pour une fois il ne pleuvait pas - qui a dit qu'il pleuvait tout le temps en Normandie ? - alors je me suis décidée à chausser l'APN et en route pour le parc.

On n'est pas beaux, là, tous les 3 ? Ca fait famille idéale de pub, non ?

Le parc, ça déchire tout !

Nous, on est les amis des arbres... On leur fait même des bisous...

Bon j'arrête là sinon on va se croire sur un skaïblogue... Si vous en voulez +, allez faire un tour un peu du côté de mon blogàphotos...